Il y a de la fluidité dans l'air. Des mentalités, soit changeantes soit « définitivement » acquises se télescopent violemment. Les déclarations au G8, d'ailleurs médiatisées assez mollement en Grèce, ne semblent pas entraver la marche vers ce nouvel empirisme dans le nouveau goût politique grec. Les gens sont plus souriants, première conséquence... empirique, « je te le confirme, dans mon quartier aussi, à l'ouest d'Athènes, c'est pareil, on respire un peu, il y a de l'espoir », expliquait Manos, un enseignant, reconverti dans l'informatique bien avant le Mémorandum, rencontré ce matin. Nos représentations ont désormais de l'odorat, la politique redevient presque, une affaire de sécrétions humaines car nous la respirons à tous les coins de rue, sa circulation se fait désormais par les humeurs, la gestuelle et les mimiques des corps et des visages, les gens transpirent leurs arguments, nous vomissons une partie de nous mêmes (certains d'entre nous en tout cas); nous redevenons des animaux politiques, d'où l'imprévisibilité, vraiment de circonstance, « animalité » oblige. Sauf que nos chats et chiens errants, restent les plus imperturbables de tous les êtres demeurant chez nous. (...)Suite sur Greek Crisis ..
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