Par Le yéti | 5 janvier 2012
Ah, on nous en sort de belles sur les perfidies de l’iranien Ahmadinedjad, sur les menaces pernicieuses de l’islamisme galopant. Pourtant, les primaires républicaines qui viennent de se tenir en Iowa (USA) révèlent un péril tout aussi terrifiant.
Car d’autres fous de Dieu sont aujourd’hui aux portes du pouvoir de la première puissance mondiale.
Et eux disposent déjà de l’arme nucléaire (dont ils sont les seuls à s’être servis). Eux sont en cheville avec un complexe militaro-industriel aux appétits historiquement sans limites. Eux sont déjà engagés, en divers points de la planète (Afghanistan, Irak…), dans d’obscurs combats pour la défense d’un Bien aux relents douteux.
Les “caucus” de l’Iowa permettent à deux hommes de se distinguer :
- l’un attendu, Mitt Romney ; l’autre comme un diable sorti du chapeau ;
- Rick Santorum, arrivé quasi ex-æquo à la surprise générale avec seulement huit voix de retard sur son concurrent.
Au point de faire passer le favori Mitt Romney pour un père peinard modéré, Nos médias microcosmiques ne manquent d’ailleurs pas de le souligner avec un trouble soulagement. Or, n’est-ce pas ce Romney qui déclara sans trembler le 7 octobre dernier :
« Dieu a créé l’Amérique pour dominer le monde. »
Les crises rendent tous les fous de Dieu dangereux
Frissons ! On avait cru échapper aux affres d’un ridicule et pathétique George Bush, nous revoici avec des zèbres auprès desquels nos Sarkozy, Le Pen, Guéant, et autre harpie Morano font presque pâle figure (même si cela ne les rend pas plus sympathiques pour autant).
La crise qui ravage les États-Unis, les atermoiements d’un Obama, sous influence des faucons de Wall Street, et dont le seul exploit fut d’être capable (« yes we can ») de rater et de renier à peu près tout ce qu’il avait promis, ouvre aujourd’hui toutes grandes les portes de l’alternance à la Maison Blanche. Mitt Romney n’est-il pas déjà donné vainqueur par certains sondages ?
C’est précisément la crise dite de “la Grande perdition” qui rend tous les fous de Dieu encore plus dangereux. Traqués, n’existant que par les menaces dont ils se prétendent cernés, on les sait de nature à céder aux fuites en avant les plus dévastatrices.
N’oublions pas que le camp des obscurantistes islamistes d’en face, mais aussi les maffias et les dictatures toute puissantes, qui ont établi leur pouvoir sur les ruines d’un système finissant (Russie, Chine…) ne valent guère mieux.
Pris dans l’étau au beau milieu de cette folie mystico-matérialiste galopante, les humains de bonne volonté ne vont bientôt plus savoir à quel saint “indigné” se vouer.
Plût à… (ah non, je ne vais pas non plus m’y mettre, avec ce Dieu que les hommes brandissent quand ils ne savent plus où ils sont), plût aux humains de bonne volonté, donc, que cette sortie de crise tant attendue ne se révèle pas proprement sanglante.
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