http://Moqawama.org , par Akil Cheikh Hussein| via Al Manar | 27 avril 2012
En dépit des plans de paix, des bruits de bottes autour de la Syrie !
Akil Cheikh Hussein
En apparence, tous les ennemis de la Syrie sont unanimes pour appuyer le plan de Kofi Annan qui a pour but de conduire la crise syrienne vers une solution pacifique.
En même temps, et en dépit de la résolution 2043 votée à l'unanimité au Conseil de sécurité, le bruit de bottes se poursuit de plus belle autour de la Syrie.
On n'est plus à l'heure où, dans les conditions de la réticence américaine et européenne, l'Arabie saoudite, le Qatar et certaines oppositions syriennes sollicitaient avec véhémence une intervention militaire à la libyenne ou l'armement de ladite Armée syrienne libre.
C'est, d'un côté, la secrétaire étasunienne aux affaires étrangères, Hillary Clinton, qui tente -avec ses alliés européens- de faire passer la résolution 2043 sous le chapitre VII de la charte des Nations unies et ses implications guerrières. Et qui, après l'adoption de la résolution sous le chapitre VI, ne cesse de multiplier les ultimatums et les menaces de sanctions de plus en plus renforcées contre la Syrie.
Et de l'autre côté, la Turquie, fer de lance de la guerre universelle contre la Syrie, qui prétend être "agressée" par l'armée syrienne, et demande à l'Otan de la défendre face à cette "agression" conformément à l'article V de sa charte.
Sans oublier, plus sarkozyen que Sarkozy, le prétendant à l'Elysée, François Hollande, qui cherche à grossir ses chances en promettant une participation française sans faille dans toute intervention musclée en Syrie.
Il va de soi que ces gesticulations visent en premier lieu à bloquer la mission de Kofi Annan et contredisent l'esprit de la résolution 2043, car les ennemis de la Syrie savent très bien que la paix en Syrie et l'embauche d'un dialogue entre le pouvoir et les branches de l'opposition attachées aux intérêts et au salut de la Syrie, ne signifient autre chose que l'échec définitive du complot.
Pour aller où ? Une intervention à la libyenne a été écartée dès le début de la crise. L'expression "la Syrie n'est pas la Libye" a tant et tant été répétée par les responsables occidentaux en réponse à l'empressement téméraire de la part de Doha, de Ryad, d'Ankara et des opposants ambulants entre Qatar, Tunis, Istanbul, Washington, Tel Aviv, Paris et les autres capitales occidentales.
Pour toutes ces parties, le temps presse. La question est une affaire de vie ou de mort dans la mesure où ils ont battu toutes leurs cartes en rompant tous les ponts avec la Syrie.
Dans les conditions de l'inévitable évolution des révolutions arabes, malgré toutes les tentatives de détournement et de travestissement, vers des issus allant dans le sens des véritables intérêts des peuples arabes, l'échec de la guerre contre la Syrie aura pour première conséquence une Syrie plus forte et un danger fatal pour les trônes de ceux qui en ont toujours, et la ruine des espoirs de ceux qui parmi elles nourrissent l'espoir d'asseoir leurs propres trônes.
Il n'en est pas de même pour les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et israéliens : après leurs défaites en Irak, en Afghanistan et au Liban, lors de la guerre de 2006, la conjoncture économique, politique et stratégique ne leur est pas propice. Ils ne peuvent pas s'offrir le luxe d'une quatrième défaite en Syrie qui sera plus dure en conséquences et répercussions.
Abstraction faite de l'opposition catégorique de l'Iran mais aussi de la Russie et de la Chine à toute intervention militaire en Syrie, ce qui ouvre une telle intervention à une guerre globale, la Syrie –seule- n'est pas ni l'Irak de Saddam ni la Libye de Kadhafi.
Elle peut encaisser des pertes. Mais, elle ripostera. Les Occidentaux et les Israéliens savent très bien que leurs pertes seront beaucoup plus grandes. Fatales même.
Pourtant, ils ne resteront pas les bras croisés. On sait que leur stratégie alternative à la guerre directe est d'ores et déjà la guerre indirecte ou la guerre soft. Sanctions économiques, mesures d'isolement et terrorisme larvé mené par groupes de mercenaires et des fanatiques de tout bord entrainés par les services de renseignement et financés et armés par les pays du Golfe, sont à leurs yeux les moyens de cette ancienne et nouvelle forme de guerre.
Une guerre dans laquelle ils n'ont pas grand-chose à perdre puisqu'ils y mobilisent leurs laquais arabes et turcs qu'ils ne manquent pas de ridiculiser et d'avouer leurs intentions de leur nuire en cas de besoin : On interdit à la Turquie l'accès à l'Union européenne et déclare le pétrole du Golfe "richesse mondiale".
C'est pour cela qu'ils se tirent d'affaire en affichant leur approbation du plan Annan tout en maintenant un discours guerrier dans le but de mieux pousser leurs subordonnés turcs et arabes, y compris des branches de l'opposition syrienne à s'embourber dans une guerre civile et même régionale qu'ils aiment tant voir se déclarer et se poursuivre jusqu'au dernier pétrodollar et dernier syrien et arabe dans la mesure où elle sert leur but déclaré qu'est le chaos constructif.
En apparence, tous les ennemis de la Syrie sont unanimes pour appuyer le plan de Kofi Annan qui a pour but de conduire la crise syrienne vers une solution pacifique.
En même temps, et en dépit de la résolution 2043 votée à l'unanimité au Conseil de sécurité, le bruit de bottes se poursuit de plus belle autour de la Syrie.
On n'est plus à l'heure où, dans les conditions de la réticence américaine et européenne, l'Arabie saoudite, le Qatar et certaines oppositions syriennes sollicitaient avec véhémence une intervention militaire à la libyenne ou l'armement de ladite Armée syrienne libre.
C'est, d'un côté, la secrétaire étasunienne aux affaires étrangères, Hillary Clinton, qui tente -avec ses alliés européens- de faire passer la résolution 2043 sous le chapitre VII de la charte des Nations unies et ses implications guerrières. Et qui, après l'adoption de la résolution sous le chapitre VI, ne cesse de multiplier les ultimatums et les menaces de sanctions de plus en plus renforcées contre la Syrie.
Et de l'autre côté, la Turquie, fer de lance de la guerre universelle contre la Syrie, qui prétend être "agressée" par l'armée syrienne, et demande à l'Otan de la défendre face à cette "agression" conformément à l'article V de sa charte.
Sans oublier, plus sarkozyen que Sarkozy, le prétendant à l'Elysée, François Hollande, qui cherche à grossir ses chances en promettant une participation française sans faille dans toute intervention musclée en Syrie.
Il va de soi que ces gesticulations visent en premier lieu à bloquer la mission de Kofi Annan et contredisent l'esprit de la résolution 2043, car les ennemis de la Syrie savent très bien que la paix en Syrie et l'embauche d'un dialogue entre le pouvoir et les branches de l'opposition attachées aux intérêts et au salut de la Syrie, ne signifient autre chose que l'échec définitive du complot.
Pour aller où ? Une intervention à la libyenne a été écartée dès le début de la crise. L'expression "la Syrie n'est pas la Libye" a tant et tant été répétée par les responsables occidentaux en réponse à l'empressement téméraire de la part de Doha, de Ryad, d'Ankara et des opposants ambulants entre Qatar, Tunis, Istanbul, Washington, Tel Aviv, Paris et les autres capitales occidentales.
Pour toutes ces parties, le temps presse. La question est une affaire de vie ou de mort dans la mesure où ils ont battu toutes leurs cartes en rompant tous les ponts avec la Syrie.
Dans les conditions de l'inévitable évolution des révolutions arabes, malgré toutes les tentatives de détournement et de travestissement, vers des issus allant dans le sens des véritables intérêts des peuples arabes, l'échec de la guerre contre la Syrie aura pour première conséquence une Syrie plus forte et un danger fatal pour les trônes de ceux qui en ont toujours, et la ruine des espoirs de ceux qui parmi elles nourrissent l'espoir d'asseoir leurs propres trônes.
Il n'en est pas de même pour les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et israéliens : après leurs défaites en Irak, en Afghanistan et au Liban, lors de la guerre de 2006, la conjoncture économique, politique et stratégique ne leur est pas propice. Ils ne peuvent pas s'offrir le luxe d'une quatrième défaite en Syrie qui sera plus dure en conséquences et répercussions.
Abstraction faite de l'opposition catégorique de l'Iran mais aussi de la Russie et de la Chine à toute intervention militaire en Syrie, ce qui ouvre une telle intervention à une guerre globale, la Syrie –seule- n'est pas ni l'Irak de Saddam ni la Libye de Kadhafi.
Elle peut encaisser des pertes. Mais, elle ripostera. Les Occidentaux et les Israéliens savent très bien que leurs pertes seront beaucoup plus grandes. Fatales même.
Pourtant, ils ne resteront pas les bras croisés. On sait que leur stratégie alternative à la guerre directe est d'ores et déjà la guerre indirecte ou la guerre soft. Sanctions économiques, mesures d'isolement et terrorisme larvé mené par groupes de mercenaires et des fanatiques de tout bord entrainés par les services de renseignement et financés et armés par les pays du Golfe, sont à leurs yeux les moyens de cette ancienne et nouvelle forme de guerre.
Une guerre dans laquelle ils n'ont pas grand-chose à perdre puisqu'ils y mobilisent leurs laquais arabes et turcs qu'ils ne manquent pas de ridiculiser et d'avouer leurs intentions de leur nuire en cas de besoin : On interdit à la Turquie l'accès à l'Union européenne et déclare le pétrole du Golfe "richesse mondiale".
C'est pour cela qu'ils se tirent d'affaire en affichant leur approbation du plan Annan tout en maintenant un discours guerrier dans le but de mieux pousser leurs subordonnés turcs et arabes, y compris des branches de l'opposition syrienne à s'embourber dans une guerre civile et même régionale qu'ils aiment tant voir se déclarer et se poursuivre jusqu'au dernier pétrodollar et dernier syrien et arabe dans la mesure où elle sert leur but déclaré qu'est le chaos constructif.
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