Par lecridupeuple
Nous en sommes donc là. Les images de la tuerie de Toulouse, lundi 19 mars au matin, tournent en boucles. Sur les plateaux télévisés, dans les colonnes des éditorialistes, sur toutes les antennes, le ballet des commentateurs, criminologues et autres spécialistes fait écho au ballet, plus sérieux et indispensable, des officiers de police sur les scènes de crime. Oui, il y a plusieurs scènes de crime, ça se dit mais on n’en voit jamais les images.
L’émotion déclenchée par la tuerie d’hier est légitime. Elle a frappé des enfants et il se dessine que ces enfants ont été frappés parce que nés juifs. Nous sommes là dans l’horreur absolue. Il faut le dire et le répéter. Nul ne peut accepter, nul ne peut tolérer. J’ai envie de dire : nul ne peut pardonner.
Nous en sommes donc là. Les images de la tuerie de Toulouse, lundi 19 mars au matin, tournent en boucles. Sur les plateaux télévisés, dans les colonnes des éditorialistes, sur toutes les antennes, le ballet des commentateurs, criminologues et autres spécialistes fait écho au ballet, plus sérieux et indispensable, des officiers de police sur les scènes de crime. Oui, il y a plusieurs scènes de crime, ça se dit mais on n’en voit jamais les images.
L’émotion déclenchée par la tuerie d’hier est légitime. Elle a frappé des enfants et il se dessine que ces enfants ont été frappés parce que nés juifs. Nous sommes là dans l’horreur absolue. Il faut le dire et le répéter. Nul ne peut accepter, nul ne peut tolérer. J’ai envie de dire : nul ne peut pardonner.
Selon les éléments de l’enquête rendus publics, il semble de plus en plus probable aussi que les militaires assassinés les jours précédents à Toulouse puis à Montauban aient été choisis en raison de la couleur de leur peau. Voilà donc pour le factuel. On ne sait pas si le tueur en chaîne est un de ces paras nostalgiques du IIIe Reich que l’on nous livre en pâture, s’il est un militant avéré de l’extrême-droite, s’il est un déséquilibré, un sociopathe. Je fais mien le qualificatif utilisé par Jean-Luc Mélenchon, quoi qu’il en soit : c’est un dément. Il n’y a pas d’autre terme pour parler de quelqu’un qui, mû par les idées de haine, en viendrait au meurtre froid, prémédité, calculé.
L’autre fait, qui nous renvoie à notre responsabilité individuelle, est la pensée que nous envoyons, de manière anonyme ou ouverte, directement ou de manière muette, aux familles des victimes. Lesquelles étaient toutes innocentes. Qu’il s’agisse des enfants ou des soldats.
A présent, il faut questionner les raisons de ces meurtres. J’ai déjà, sous le coup de l’émotion, évoqué quelques idées sur ce sujet. A la relecture, je n’en retire rien. Il y a quelque chose de pourri dans cette campagne électorale.
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